Fidélisation du personnel dans les universités africaines et liens avec la diaspora

Au cours des dernières décennies les institutions africaines de l'enseignement supérieuront perdu de leur capacité à fidéliser leur personnel enseignant et technique.Cela est dû à la concurrence mondiale, aux salaires et allocations/primes peu compétitifs,et au manque d'intégration de l'enseignement supérieur dans la planificationstratégique du développement dans beaucoup de pays de la région. De surcroît, lefinancement de l'enseignement supérieur a fluctué étant donné qu'il n'est pas fondésur des formules clairement établies, le soutien à la recherche et au développementdes ressources humaines est faible et la marge de manoeuvre des institutions limitéedu fait du contrôle et de la sur-réglementation. De leur côté, les institutions de l'enseignementsupérieur essayent de développer de nouveaux schémas incitatifs leurpermettant de fidéliser leurs capacités, mais leurs procédures décisionnelles en matièrede recrutement, de formation et de promotion sont trop lentes et trop peu compétitives.A cela s'ajoute que certaines d'entre elles ont mis trop de temps à s'apercevoir deschangements dans l' environnement local et mondial. Afin d'augmenter leur capacitéà attirer et à fidéliser leur personnel, il est nécessaire de procéder à des changementssystémiques au niveau national et institutionnel, ainsi qu'à celui de la gestion et desstructures décisionnelles. La collaboration avec, entre autres, les réseaux mondiauxde la connaissance de la diaspora, peut également s'avérer utile

Informations générales
Authors: 
Organisations: 
Série: 
Au-delà de l'éducation primaire : Défis et approches pour étendre les opportunités d'apprentissage en Afrique
Année: 
2008
Numéro de série: 
Session 6
Prix: 
0$
Format de document: 
Type de document: 
Activités de l'ADEA: 
Catégorie: 
Date de parution: 
2013-07-15
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