Atelier de l’ADEA sur l’éducation pour le développement durable : 26-28 novembre 2012, Wolmar Flic en Flac, Maurice

Du 26 au 28 novembre 2012, l’ADEA, en collaboration avec la BMZ/GIZ et le Centre de recherche et de développement de la phytothérapie (CEPHYR), a organisé un atelier sur l’Education pour le développement durable à Maurice. La réunion a réuni les représentants des ministères de l’Education, de l’Environnement et des universités/instituts de formation des enseignants du Bénin, du Burundi, du Burkina Faso, du Cameroun, du Kenya, de Maurice, du Lesotho et d’Afrique du Sud ainsi que des responsables de la SADC, de la Commission de l’Océan indien et du réseau des jeunes de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). La raison d’être de l’organisation de l’atelier s’inscrit dans le cadre du suivi de la Triennale 2012 de l’ADEA sur Promouvoir le développement des connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : Comment concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation ? Le principal objectif était de réunir les fonctionnaires des ministères, les experts africains et les partenaires internationaux en vue du partage des expériences afin de dégager  une compréhension commune des implications du concept d’Education pour le développement durable pour les systèmes d’éducation et de formation d’Afrique. L’atelier visait à favoriser la collaboration inter-pays en ce qui concerne l’adoption de stratégies et de mécanismes visant à promouvoir les compétences fondamentales permettant aux jeunes et aux adultes de faire une utilisation responsable et judicieuse des ressources naturelles disponibles afin d’assurer l’équité intergénérationnelle et de bâtir un avenir pacifique et prospère.

 S’appuyant sur les recommandations formulées lors de la Triennale 2012 de l’ADEA selon lesquelles le concept de développement durable « s’est élargi pour englober les infrastructures sociales et économiques qui déterminent la capacité d’une société à se maintenir dans un contexte mondial en évolution rapide », les participants ont renouvelé leur compréhension de l’éducation pour le développement durable (EDD) à la lumière des connaissances partagées et des expériences des pays. La première journée de la conférence a été consacrée à une discussion sur l’EDD et ses implications intersectorielles pour l’action. Différents acteurs et représentants ont ensuite présenté des activités menées dans différents secteurs, notamment des visites sur site au programme multi-alphabétisation d’une ONG et à une action environnementale du gouvernement sur l’érosion/la pollution des côtes. La troisième journée a inclus des discussions sur les rapports entre éducation, développement durable, recherche, technologie et industrie et les perspectives.

Il a été proposé que certains résultats constituent un projet de programme de travail pour 2013. Premièrement, il a été convenu que l’ADEA devait faciliter le dialogue régulier et les partenariats entre les pays afin d’assurer le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays ; Ceci  à travers une variété de stratégies comprenant l’amélioration du réseautage des institutions et des individus ayant l’expertise et l’expérience des pratiques innovantes en matière d’EDD. On pense que cela permettrait de faire de l’EDD le point d’entrée principal et le moteur des changements de paradigmes concernant la façon dont l’éducation et la formation servent le développement de l’Afrique.