Asmara, Erythrée, 29 octobre 2002 : L’ADEA
a annoncé aujourd’hui le lancement de la deuxième édition
du Prix africain du journalisme d’éducation. Le prix récompense
les meilleurs articles sur l’éducation en Afrique, écrits
par des journalistes africains et publiés dans la presse africaine.
Le lancement a eu lieu pendant la Deuxième conférence internationale
du développement de la petite enfance qui s’est tenue à
Asmara, en Erythrée. M. Mamadou Ndoye, Secrétaire exécutif
de l’ADEA, a déclaré le concours ouvert en présence
du ministre de l’Education de l’Erythrée, M. Osman Saleh
et de M. Akin Fatoyinbo, Coordonnateur du Groupe de travail de l’ADEA
sur la communication pour l’éducation et le développement
(COMED).
L’ADEA a institué le Prix africain du journalisme d’éducation
en 2001 pour promouvoir la couverture de l’éducation par les
médias africains. Le prix reconnaît le rôle essentiel
des journalistes en tant que fournisseurs d’information, éducateurs
et analystes et vise à les encourager à écrire des
articles sur l’éducation de qualité et à contribuer
ainsi au développement de débats publics sur l’éducation
dans les pays africains.
Le concours récompense quatre journalistes tous les ans. Les lauréats
et leurs rédacteurs en chef sont invités à participer
à un voyage d’étude qui comprend des séminaires
sur des thèmes actuels de l’éducation ainsi que des
visites à des grands groupes de presse partenaires du Prix. Ces
partenaires sont Le Monde de l’éducation, Le Monde interactif
et RFI à Paris ; The Times Educational Supplement et la BBC à
Londres. Un nouveau partenaire, The Vanguard du Nigéria, s’est
joint cette année au groupe de partenaires.
Trois des lauréats du Prix 2002 ont participé au lancement
de l’édition 2003. Ils ont parlé de leur participation
au concours, évoqué leurs sentiments quand ils ont su qu’ils
avaient été primés et raconté leur voyage
d’étude à Paris, Londres et Washington, D.C. Mme Bukola
Olatundji, journaliste nigériane et premier prix des journalistes
anglophones, s’est adressée à la séance plénière
de la conférence sur le développement de la petite enfance
: « Ce prix a été l’une des expériences
les plus passionnantes de ma vie : Mon ambition (et je pense que les autres
lauréats de ce prix souhaitent eux aussi relever le défi)
est de faire en sorte que les questions d’éducation occupent
une juste place dans nos journaux et que l’éducation en Afrique
en bénéficie. »
Le ministre érythréen de l’éducation, M. Osman
Saleh, a souligné dans son discours l’importance des médias,
partenaires clés pour promouvoir les politiques et les programmes
éducatifs. Il a invité tous les journalistes africains à
participer au concours.
Le secrétaire exécutif de l’ADEA, M. Mamadou Ndoye,
a pour sa part évoqué la nécessité d’instaurer
un dialogue afin de parvenir à un consensus national sur les questions
d’éducation. Les décideurs africains en charge de la
politique éducative ont pour responsabilité de faciliter
l’accès des médias aux informations dont ils ont besoin
pour sensibiliser l’opinion publique et susciter un débat
citoyen.
M. Ndoye a rappelé, en évoquant le règlement du
concours, que tout article rédigé par un journaliste africain
et publié dans un journal, un hebdomadaire ou toute autre publication
périodique pouvait concourir. Les articles doivent Ítre
rédigés en anglais ou en français et doivent parvenir
à l’ADEA avant le 1er avril 2003. Un jury international de
huit membres, composé de spécialistes de l’éducation
et de journalistes chevronnés, évaluera les articles, pour
en retenir quatre (deux en anglais et deux en français). Les lauréats
seront invités à participer à un voyage d’étude.
Une somme de 2 000 euros sera également remise aux premiers prix
des deux catégories linguistiques ; les seconds prix recevront
1 000 euros.
A propos du COMED
L’idée qui sous-tend le Groupe de travail de l’ADEA
sur la communication pour l’éducation et le développement
(COMED) est que l’échange d’information et la communication
entre partenaires sont indispensables si l’on veut aboutir à
des systèmes éducatifs bien gérés et efficaces
et parvenir à une éducation de qualité pour tous.
Basé à Cotonou, le COMED bénéficie du soutien
financier de l’ADEA, de la Banque mondiale et du Fonds fiduciaire
norvégien pour l’éducation en Afrique. Il assiste les
gouvernements africains dans la mise en place de structures capables de
concevoir et de mettre en úuvre des programmes d’information
et de communication de qualité.
Convaincu du rôle clé des médias dans la diffusion
de l’information, COMED accorde une importance particulière
à la formation de journalistes africains intéressés
par la couverture de questions touchant à l’éducation
et au développement. Depuis 1999, plus de 200 journalistes et chargés
de communication, en provenance de 30 pays, ont participé à
des ateliers COMED.
A propos de l’ADEA
L’ADEA fut créée en 1988 pour encourager une meilleure
collaboration et une meilleure coordination entre les agences de développement.
Depuis, l’ADEA est devenue un partenariat entre ministres africains
de l’éducation et bailleurs de fonds. Elle a évolué
vers une structure destinée à :
(1) renforcer les capacités de leadership des ministères
africains dans leur coopération avec les bailleurs de fonds ;
(2) développer chez ces derniers une prise de conscience de la
nécessité d’adapter leurs propres pratiques aux besoins
des pays, à leurs politiques, programmes et projets éducatifs
;
(3) développer un consensus entre ministères et agences
sur la manière d’aborder les questions majeures auxquelles
l’éducation en Afrique est confrontée.
L’un des principes qui sous-tendent la philosophie de l’ADEA
est de considérer que la responsabilité du développement
de l’éducation incombe aux gouvernements. C’est pourquoi
l’ADEA s’efforce d’encourager un processus donnant pleine
responsabilité aux ministres africains de l’éducation
et sensibilisant les organismes de financement au concept de responsabilité
nationale. Les activités de l’ADEA sont axées sur le
dialogue autour des politiques entre gouvernements et organismes de financement,
entre gouvernements eux-mÍmes, et entre organismes de développement.
Elles visent également à créer des capacités
institutionnelles en Afrique en développant des compétences
techniques, en établissant des réseaux d’échange
d’informations et en encourageant le partage de stratégies
et d’enseignements tirés d’expériences réussies.
Asmara, le 29 octobre 2002
Pour plus d’informations, vous
pouvez contacter :
Thanh-Hoa Desruelles
Responsable communication et publications, ADEA
Tel : +33/ (0)145 03 77 69
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