Réflexion critique sur le cadre de qualification national sud-africain
Les cadres des qualifications sont un sujet relativement nouveau sur l'agenda mondial de l'éducation et de la formation. Partout dans le monde, beaucoup de pays et de régions ne se contentent plus seulement d'en parler, mais sont déjà en train d'appliquer des cadres nationaux, régionaux, voire transnationaux ou tout au moins d'engager despremières discussions exploratoires, études de faisabilité et projets de conception.Le continent africain ne fait pas exception : l'Afrique du Sud, la Namibie et Mauricesont à un stade avancé de la mise en oeuvre, les pays de la SADC (Southern AfricanDevelopment Community) envisagent de mettre en place un cadre régional, enEthiopie la mise en oeuvre débute et aux Seychelles elle a bien progressé, pour ne citer que quelques exemples. Parallèlement à cette tendance des Etats du monde entier, y compris les pays en voie de développement en Afrique soutenus par toute une série d'organisations internationales telles que l'OIT, le PNUD, l'UE, la Banque mondiale et l'UNESCO, à mettre en place des cadres nationaux des qualifications,des critiques de ces cadres ont émergé ; une des critiques particulièrement constructive pendant la phase de développement et de mise en oeuvre du cadre nationalsud-africain sera abordée.Eu égard à la tendance mondiale et aux critiques qui se font entendre, cette étude fait le point sur l'état actuel des cadres des qualifications et réfléchit aux orientations futures possibles au sein de l'Afrique.