Articulation nationale et transfrontalière entre l'enseignement secondaire et supérieur au Kenya
Depuis l'introduction, en 2003, de l'enseignement primaire gratuit, l'augmentationrécente et soutenue du taux de scolarisation à ce niveau a entraîné l' augmentationsignificative correspondante de celui du secondaire et se traduit par une demande accrue en matière d'enseignement supérieur du pays. Cette demande est poussée par la prise de conscience de ce que ce niveau d'éducation forme le principal pilierdu développement. Le plan de développement actuel du Kenya tient compte du faitqu'il existe de nombreuses options et voies permettant d'atteindre les objectifs d'industrialisationet de développement économique. Dans ce processus, l'enseignement supérieur jouera un rôle stratégique. Il est par conséquent nécessaire d'examiner et de comprendre la nature des liens existant entre le second cycle du secondaire et l'enseignement supérieur en termes d'accès, d'équité, de pertinence, de financement,de programmes, de qualité et d'articulation avec le marché de l'emploi.Cette étude a examiné les tendances qui se font jour et leurs implications pour le développement de l'enseignement supérieur et l'apprentissage tout au long de lavie au Kenya. Elle a fait une analyse critique des voies d'articulation, s'est penchée sur les aspects de la qualité, de la durabilité de diverses initiatives, et identifié les leçons à tirer en matière de bonnes pratiques. L'étude examine la durabilité des articulations face à l'explosion prévisible de la demande, à court et à long terme,en matière d'enseignement supérieur. Elle conclut en disant que les initiatives récentes pour la réforme des programmes du secondaire, l'élargissement de l'accès par les programmes étudiants autofinancés, la reconfiguration du financement desétudiants, l'installation d'universités privées et l'admission de plus d'étudiants de sexe féminin, ont eu des effets positifs et ont un caractère durable.