L’ADEA tiendra la Triennale 2012 à Ouagadougou, du 13 au 17 février : La Triennale partagera les résultats des travaux de l’ADEA sur comment l’éducation et la formation peuvent accélérer le développement durable de l’Afrique.

Tunis, le 26 janvier 2012. L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et le gouvernement du Burkina Faso tiendront la Triennale 2012sur l’éducation et la formation en Afrique à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 13 au 17 février 2012. Cette importante manifestation internationale se tiendra au Centre de conférences international Ouagadougou 2000.

Le président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré, ouvrira officiellement l’évènement, le 13 février.

Dans une tentative ambitieuse de transformer les systèmes d’éducation et de formation en Afrique, afin qu’ils deviennent des leviers puissants pour la production du capital humain dont l’Afrique a besoin, l’ADEA réunira un large éventail de décideurs, d’acteurs, d’experts et de parties prenantes du secteur de l’éducation ainsi que d’autres secteurs du développement. Les participants partageront les conclusions de l’ADEA sur le thème de Triennale 2012 : « Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation ? » Il y a deux ans, les ministres africains de l’éducation et de la formation, leurs partenaires extérieurs du développement et les parties prenantes de l’éducation en Afrique, dans leur quête pour améliorer la qualité, la pertinence et l’efficacité des systèmes d’éducation et de formation en Afrique, ont considéré qu’il s’agissait là d’une question essentielle.

Pour Ahlin Byll-Cataria, Secrétaire exécutif de l’ADEA, le thème de la Triennale est riche d’enjeux et les défis énormes. Selon lui, « L’éducation est la voie du salut pour l’Afrique. Elle est le socle permettant de réaliser la vision de l’Union africaine d’une Afrique pacifique, prospère, dirigée par sa population pour occuper la place qui lui revient dans la communauté mondiale et l’économie de la connaissance ».

Chargée d’apporter des réponses à cette question, l’ADEA a effectué des recherches, rassemblé les expériences pays et organisé des consultations avec les principales parties prenantes, notamment la jeunesse, le secteur privé et la société civile. Les résultats de ces travaux – ainsi que les leçons tirées l’occasion des forums organisés sur le développement des compétences techniques et professionnelles, l’éducation pour la paix et le développement des livres – ont été synthétisés et seront présentés lors de la Triennale.

Les travaux préparatoires de la Triennale menés par l’ADEA ont souligné la nécessité de créer une masse critique de capital humain incluant : (i) des citoyens capables d’impulser les changements sociaux, culturels et politiques nécessaires au développement durable de l’Afrique ; (ii) des travailleurs possédant les compétences permettant d’améliorer la productivité du travail et de stimuler la croissance économique ; (iii) des hommes et des femmes hautement qualifiés qui contribueront à la production de connaissances scientifiques et d’innovations technologiques et au développement de sociétés de la connaissance compétitives au niveau international. Les conclusions des recherches de l’ADEA dans ces trois domaines, seront présentées devant plus de 600 participants. Parmi ceux-ci figureront des chefs d’État africains, des ministres de l’éducation et de la formation et leurs proches collaborateurs, de hauts fonctionnaires de ministères d’autres secteurs - comme le travail, le développement rural, l’industrie et les finances – ainsi que des représentants de la jeunesse, du secteur privé, de la société civile et de la diaspora. Des représentants d’agences de coopération et de développement bilatérales et multilatérales et d’organisations et d’ONG internationales seront également présents.

L’ADEA fera également des recommandations sur les réformes à entreprendre et sur les changements de paradigme à opérer. En rassemblant un large éventail d’acteurs et de parties prenantes du développement, l’ADEA veut engager les décideurs aux plus hauts niveaux à ouvrir la voie des réformes qui devront être mises en oeuvre pour transformer les systèmes d’éducation et de formation afin qu’ils deviennent des instruments efficaces de formation du capital humain dont l’Afrique a besoin.

Les délibérations de la Triennale de l’ADEA seront précédées par deux autres évènements organisés par l’ADEA à Ouagadougou et dont les résultats seront transmis à la Triennale :

° La Journée de la Diaspora, qui se tiendra le 11 février, rassemblera les représentants de la diaspora africaine pour discuter de sa contribution au développement de l’éducation et de la formation en Afrique ;

° La Journée Corée-Afrique, qui se tiendra le 12 février, partagera l’expérience de la Corée du Sud, qui s’est appuyée sur l’éducation, la formation et la recherche pour réaliser sa vision de développement. Les délibérations de la Triennale 2012 se concluront le 17 février 2012. Une conférence de presse finale sera organisée immédiatement après la séance de clôture.

Tunis, le 26 janvier 2012.

Contacts presse

• Thanh-Hoa Desruelles, Relations externest et communication, Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) , Banque africaine de développement (BAD), BP 323 – 1002 Tunis Belvédère – Tunisie, site web : www.adeanet.org Tel àTunis : +216/ 71 10 3442 (bureau) +216/ 98 41 98 87 (portable) e-mail : t.desruelles@afdb.org

• Emmanuel Lankoande, Directeur, Direction de la communication, Ministère de l’Education et de l’Alphabétisation, Burkina Faso, Tel à Ouagadougou : +226/ 70 74 09 32 e-mail : elankoande@gmail.com